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Catégorie : Poésies

L’Amour en circonstance – VI



« Détaché de ton corps, attaché au désir
Je romps ce fil de vie qui me reliait à toi
Je retrouve le désir en mémoire à ton corps
Et juste un court instant j’abandonne mon corps.
Voici le vieux désir, comblé, transfiguré
Le doux amour que je portais pour toi renaît
Un nouveau souffle expire un nouveau vent de vie
Qui transparaît l’espace et fait jaillir la flamme
Neuve, jeune, rallumée des cendres du passé
Surgir des profondeurs un éternel bonheur
Qui envahit le cœur, se grave dans la vie
Qui à nouveau sourit, s’imprègne de ton corps. »

Ossature du vide – V



Il ne suffit pas de se quitter sur des grands cris
Pour dire que l’amour est à tout jamais fini
Car ce que l’on a vécu ne s’efface
Jamais d’un seul et simple coup de chiffon.
Les blessures de la vie restent
Et le cœur saigne, longtemps, longtemps,
Comme un coup de couteau
Qui peut être mortel.
L’amour est ce couteau terrible.
Mais il porte en lui la passion,
Tout le désir de te prendre dans mes bras
Afin d’unir nos lèvres comme autrefois
Et garder le silence de l’étreinte amoureuse
Et laisser à jamais tous ces rapports de force

Poésies de l’insomnie – IV



La poésie est partout dans les mots,
Elle prend sa dimension lorsqu’elle trouve sa rime,
Fonction sacrée et régissant des rites,
Elle se promène au gré des langages et des signes,
Figures métaphoriques et symboles multiples.
Il ne faut pas non plus qu’elle se laisse enfermer
Dans un carcan fondé sur des clichés
Ou le conventionnel peut tuer la création.
Toutes les correspondances se multiplient.
Le maître de ces mots reste bien sûr le poète.

Amours et voyages – III



La mer me manque, c’est toute ma vie.
La mer est en moi, je la sens !
Elle est emplie de mes pensées
Je sens la vague qui m’enveloppe
Je sens le vent frôler mes veines
Et le ressac donne à mes lèvres
Le goût salé pour mes pensées.
Mer, tu es ma vie, mon infini.

L’œuvre – II



Cet ouvrage est le plus personnel des livres de l’auteur, entre les instants intimes et les souffrances de la vie, jusqu’à son renouveau.

Les blessures profondes
Ne partiront jamais.
Une marque restera.
L’homme est dur comme un roc
Mais se réduit en sable
Par d’acides vengeances.
Il ne croit plus en lui.
Ses désirs sont lésés.
Il ne veut se résigner
Même s’il est innocent
Les autres le pensent coupable.
Le doute perdurera.

Scènes de vie – I



La perfection, c’est ton regard mis face à face
Devant le miroir. Mais c’est parfois le regard
De l’autre qui te rassure sans vraiment te convaincre.
Car l’image que tu dégages, c’est toi qui la crée,
L’adore, l’idolâtre mais aussi l’abomine,
Si autrui ne renvoie les reflets désirés.
Alors tu perds la face, ou bien tu te dévoiles.
Le miroir ne se brise que lorsque tu disparais.
Même si la perfection a semblé s’évader,
Mais non elle n’est pas morte, elle est cachée en toi
Elle fait partie intégrante de ton corps, ton Moi
De tes entrailles profondes, car elle n’est rien sans toi.