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Auteur/autrice : Hervé BONHOMME

Poésies de l’insomnie – IV



La poésie est partout dans les mots,
Elle prend sa dimension lorsqu’elle trouve sa rime,
Fonction sacrée et régissant des rites,
Elle se promène au gré des langages et des signes,
Figures métaphoriques et symboles multiples.
Il ne faut pas non plus qu’elle se laisse enfermer
Dans un carcan fondé sur des clichés
Ou le conventionnel peut tuer la création.
Toutes les correspondances se multiplient.
Le maître de ces mots reste bien sûr le poète.

Amours et voyages – III



La mer me manque, c’est toute ma vie.
La mer est en moi, je la sens !
Elle est emplie de mes pensées
Je sens la vague qui m’enveloppe
Je sens le vent frôler mes veines
Et le ressac donne à mes lèvres
Le goût salé pour mes pensées.
Mer, tu es ma vie, mon infini.

L’œuvre – II



Cet ouvrage est le plus personnel des livres de l’auteur, entre les instants intimes et les souffrances de la vie, jusqu’à son renouveau.

Les blessures profondes
Ne partiront jamais.
Une marque restera.
L’homme est dur comme un roc
Mais se réduit en sable
Par d’acides vengeances.
Il ne croit plus en lui.
Ses désirs sont lésés.
Il ne veut se résigner
Même s’il est innocent
Les autres le pensent coupable.
Le doute perdurera.

Scènes de vie – I



La perfection, c’est ton regard mis face à face
Devant le miroir. Mais c’est parfois le regard
De l’autre qui te rassure sans vraiment te convaincre.
Car l’image que tu dégages, c’est toi qui la crée,
L’adore, l’idolâtre mais aussi l’abomine,
Si autrui ne renvoie les reflets désirés.
Alors tu perds la face, ou bien tu te dévoiles.
Le miroir ne se brise que lorsque tu disparais.
Même si la perfection a semblé s’évader,
Mais non elle n’est pas morte, elle est cachée en toi
Elle fait partie intégrante de ton corps, ton Moi
De tes entrailles profondes, car elle n’est rien sans toi.