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Mois : mai 2021

Traces du passé – XII



   Amour Absolu

Je compose ce poème

Pour écrire tes émois

En écho de ta peau

De ton souffle si chaud.

J’effleure tes désirs

Avide de ta chair.

Je voudrais peindre, sentir,

Le contour de tes lèvres

Pour m’unir avec toi.

Amour, ma déraison,

Nos âmes se sont connues

Dans l’amour absolu.

Créations Poétiques – XI



Dans son onzième livre de poésie, l’auteur a voulu remettre au goût du jour certaines techniques poétiques quelque peu oubliées, sans pour autant faire un catalogue. Il a voulu s’amuser, même si la poésie avait un cadre bien précis à respecter et des règles de métrique.

Poésies ininterrompues – X



Détache-toi, Amour
De ces maux qui t’ennuient !
Oublie, ne doute plus !
Tu es seule, aujourd’hui
Mais, tes chagrins d’amour
Ne dureront pas toujours.
Tu es courageuse. Écris.
L’infini est devant.
La plume te guidera
Vers l’amour, au-delà.

Anthologie du bonheur – IX



Chaque être porte en lui une solution sur le bonheur, cette solution est souvent personnelle et pas universelle. Comment transmettre notre définition du bonheur ?

Le bonheur est comme le sable
Il avance au gré du vent
Il s’effrite avec le temps
Et s’effondre comme un château
Qui n’a pas été mouillé
Pâtés de vie dispersée
Recollez-vous en ciment

Variations sur un même thème – VIII



« Je brûle d’allégresse,
Ton image est sereine
Et j’ai juste pour toi
Envie d’écrire ce livre.
Ce ne sont que des mots
Mais tu m’as inspiré
Comme une image qui hante
Les reflets de l’esprit.
Un à un mes neurones
Se sont chargés pour toi,
Pour déverser ces mots
Sur une feuille de papier. »

Réminiscence – VII



« Les heures heureuses passées, le cœur triste se lamente
Enfoui dans son destin. Cependant derrière lui
Le cœur laisse la trace et le chemin du temps
A laissé des repaires. Ruines d’un bel amour
Où peines, joies, bonheur se sont accumulées
Forgeant un chemin sûr pour affronter la vie.
De ses ruines muettes, les fondations se font
Pour un bonheur nouveau. La douceur de l’amour
Estompe à tout jamais la perfection cherchée. »

L’Amour en circonstance – VI



« Détaché de ton corps, attaché au désir
Je romps ce fil de vie qui me reliait à toi
Je retrouve le désir en mémoire à ton corps
Et juste un court instant j’abandonne mon corps.
Voici le vieux désir, comblé, transfiguré
Le doux amour que je portais pour toi renaît
Un nouveau souffle expire un nouveau vent de vie
Qui transparaît l’espace et fait jaillir la flamme
Neuve, jeune, rallumée des cendres du passé
Surgir des profondeurs un éternel bonheur
Qui envahit le cœur, se grave dans la vie
Qui à nouveau sourit, s’imprègne de ton corps. »

Ossature du vide – V



Il ne suffit pas de se quitter sur des grands cris
Pour dire que l’amour est à tout jamais fini
Car ce que l’on a vécu ne s’efface
Jamais d’un seul et simple coup de chiffon.
Les blessures de la vie restent
Et le cœur saigne, longtemps, longtemps,
Comme un coup de couteau
Qui peut être mortel.
L’amour est ce couteau terrible.
Mais il porte en lui la passion,
Tout le désir de te prendre dans mes bras
Afin d’unir nos lèvres comme autrefois
Et garder le silence de l’étreinte amoureuse
Et laisser à jamais tous ces rapports de force

Poésies de l’insomnie – IV



La poésie est partout dans les mots,
Elle prend sa dimension lorsqu’elle trouve sa rime,
Fonction sacrée et régissant des rites,
Elle se promène au gré des langages et des signes,
Figures métaphoriques et symboles multiples.
Il ne faut pas non plus qu’elle se laisse enfermer
Dans un carcan fondé sur des clichés
Ou le conventionnel peut tuer la création.
Toutes les correspondances se multiplient.
Le maître de ces mots reste bien sûr le poète.

Amours et voyages – III



La mer me manque, c’est toute ma vie.
La mer est en moi, je la sens !
Elle est emplie de mes pensées
Je sens la vague qui m’enveloppe
Je sens le vent frôler mes veines
Et le ressac donne à mes lèvres
Le goût salé pour mes pensées.
Mer, tu es ma vie, mon infini.